Aroz présente sa nouvelle production : SPOTLIGHT, des épisodes qui mettront en avant chaque étape du parcours d'Aroz.
Spotlight #1 L'origine par Laura Sole.
Reprenons depuis le début. Il y a 10 ans, je lançais Zora by L, un e-commerce proposant ma sélection de bijoux fantaisies chinés chez des fournisseurs en France, en Italie ou en Espagne. Je n'aurais jamais imaginé alors que je créerais ma propre marque de bijoux, avec mes propres designs, ni que je m'associerais un jour avec ma sœur, Paola, pour créer une entreprise rien qu'à nous deux. C'est incroyable de voir le chemin parcouru en 10 ans !
Chiner, dénicher des perles rares, c'était ce qui me plaisait à l'époque et cela m'a donné l'envie de créer un e-commerce multi-marques. Je sélectionnais mes trouvailles, je les postais sur Instagram et j'invitais les gens à visiter la boutique en ligne. Aussi simple que cela. Très rapidement, les commandes se sont enchainées, le salon familial s'est transformé en espace de stockage et de bureau, et les séances photos "faites maison" ont été organisées... C'est là que Paola, logopède de formation, venait m'aider après son travail, en emballant les commandes et en photographiant les dernières nouveautés.
Nous avons continué ainsi pendant deux ans, en organisant des événements éphémères ici et là, en rencontrant nos clients (qui étaient souvent des amis ou des amis d'amis). Jusqu'au jour où nous avons eu suffisamment de trésorerie pour quitter le salon familial (inutile de préciser que nos parents attendaient ce jour avec impatience) et trouver notre propre espace de travail. Zora by L s'est alors installée au cœur du quartier du Châtelain, dans une arrière-cour d'une maison bruxelloise.
On est en 2017 et à cette époque, de plus en plus de concepts similaires au nôtre émergeaient, et nous commencions à retrouver les mêmes sélections un peu partout. En parallèle, nous avons également réalisé que la plupart de nos fournisseurs qui clamaient haut et fort l'origine européenne de leurs produits ne faisaient que masquer la vérité : la majorité des bijoux étaient fabriqués en Asie et simplement assemblés en Europe.
Cette réalité n'était plus en accord avec nos valeurs, nous avions besoin de plus de transparence et il fallait trouver une solution. Nous ne pouvions pas continuer comme ça. Nous avons donc entrepris un travail de recherche d'ateliers en Europe, et avons pris rendez-vous pour notre première visite dans un atelier familial à Porto.
Et à partir de ce moment-là, tout a commencé à s'enchaîner. Nous avons eu un véritable coup de foudre réciproque avec l'atelier. Nous avons immédiatement senti que nous partagions les mêmes valeurs et notre collaboration a commencé à prendre forme. Nous allions enfin pouvoir réaliser nos propres bijoux, mais surtout, nous allions pouvoir superviser toute leur fabrication. En toute transparence, comme nous le souhaitions. Paola et moi avons dessiné nos premiers croquis, inspirés des bijoux qui nous avaient toujours entourés, ceux que nous trouvions dans les tiroirs de nos grands-mères.
Et c'était parti. Très rapidement, nous avons réalisé que cette transparence et ce partage de valeurs avaient un coût. Un coût que nous allions devoir répercuter sur nos bijoux. Un coût que nous devrions justifier auprès de nos clients, et qui susciterait de nombreuses questions.
Découvrez la suite Spotlight dans nos prochains épisodes.